Alain Gobert has posted an article:
Le camping de Tantallon Caravan Park se situe près de North Berwick, à deux pas du Seabird Center. A la réception, nous demandons un "standard pitch with electric hook up". Le réceptionniste nous place sur une zone herbeuse un peu plate. L'électricité est vite branchée et les batteries seront bientôt pleine. Après un bon repas préparé par Odile, nous réglons nos réveils sur 05h00 et nous ne tarderons pas à nous endormir.
Au réveil nous tirons les rideaux sur un voile de nuage. On n'y voit pas à 100 mètres. Le petit déjeuner à peine terminé, nous sommes déjà dans nos chaussures. La responsable du camping nous a indiqué le raccourci pour rejoindre le Seabird Center à pied. Il faut traverser le golf et longer la mer sur "Marine parade" sur environ un kilomètre et demi. Il faut prévoir une bonne demi-heure de trajet.
Il fait frais et humide au dehors mais la marche nous a vite réchauffé. Nous sommes à l'heure au port de North Berwick mais nous ne rencontrons aucune âme qui vive. Il est maintenant 07h30 du matin et l'heure du départ est dépassé et le port est toujours désespérément vide. L'embarquement était, c'est vrai, initialement prévu à Dunbar mais le message m'annonçait un changement. Le port de Dunbar connaissait actuellement quelques travaux et l'embarquement s'était reporté sur North Berwick. N'aurais-je pas traduit correctement le message ?
Au Seabird Center, la lumière est allumée mais personne ne nous ouvre. Le bruit d'aspirateur, à l'intérieur, couvre nos appels. Deux personnes font leur jogging près du port. Je les aborde. Il s'agit de deux américains en vacances. Le Seabird Center n'ouvre qu'à 10 heures. Nous nous résignons à prendre un petit déjeuner écossais dans un bed and breakfast avant de revenir au port prendre en photo les quelques eiders qui trainent par là.
Une responsable du Seabird Center nous aborde un peu avant dix heures. Elle parle le français et se dit désolée.
- "Vous n'avez pas reçu notre message envoyé hier ?"
- "Non, nous sommes sans internet depuis trois jours."
- "Oh ! Désolé. Le bateau a été annulé. Les conditions de mer ne sont pas bonnes ce matin. Il n'est pas possible de débarquer. Vous pouvez vous faire rembourser ou vous programmer sur un autre jour."
Elle nous indique le bureau où il faut nous rendre dès 10 heures pour indiquer notre préférence.
Les bateaux sont tous "full" aux dates que nous indiquons. Nous annulons, à regret, le débarquement prévu depuis six long mois et nous nous replions sur une sortie en mer d'une heure. C'est frustrant.
Le bateau est puissant. On nous indique qu'il est préférable d'attendre qu'il ralentisse pour prendre des photos. Il s'approche de la première des îles de North Berwick. Il s'agit de Craigleith dont le nom vient de l'écossais Creag liath qui veut dire "roche grise". North Berwick compte quatre îles avec Fidra, The Lamb et Bass Rock. C'est là que le bateau se dirige après avoir fait le tour de la roche grise.
Les anglais les appelle "Gannet" mais leur nom latin "morus bassanus" indique que l'ile de Bass Rock leur est liée. Ces oiseaux sont véritablement des fous. Ils plongent à plus de 100 km/h sur les bancs de poisson et remontent après être descendu à 6 ou 7 mètre et avoir englouti le poisson convoité. L'ile de Bass Rock accueille tous les ans entre 30 et 40 000 fous de Bassan.
Aller sur cette ile est le projet de beaucoup de photographes animalier. Il faut s'y prendre longtemps à l'avance pour réserver le débarquement. Le nombre de place et le nombre de jours autorisées au débarquement sont limités. L'annulation était possible, ils nous avaient prévenu.
Malgré les frustrations, à l'approche de l'île, la magie opère...
Au réveil nous tirons les rideaux sur un voile de nuage. On n'y voit pas à 100 mètres. Le petit déjeuner à peine terminé, nous sommes déjà dans nos chaussures. La responsable du camping nous a indiqué le raccourci pour rejoindre le Seabird Center à pied. Il faut traverser le golf et longer la mer sur "Marine parade" sur environ un kilomètre et demi. Il faut prévoir une bonne demi-heure de trajet.
Il fait frais et humide au dehors mais la marche nous a vite réchauffé. Nous sommes à l'heure au port de North Berwick mais nous ne rencontrons aucune âme qui vive. Il est maintenant 07h30 du matin et l'heure du départ est dépassé et le port est toujours désespérément vide. L'embarquement était, c'est vrai, initialement prévu à Dunbar mais le message m'annonçait un changement. Le port de Dunbar connaissait actuellement quelques travaux et l'embarquement s'était reporté sur North Berwick. N'aurais-je pas traduit correctement le message ?
Au Seabird Center, la lumière est allumée mais personne ne nous ouvre. Le bruit d'aspirateur, à l'intérieur, couvre nos appels. Deux personnes font leur jogging près du port. Je les aborde. Il s'agit de deux américains en vacances. Le Seabird Center n'ouvre qu'à 10 heures. Nous nous résignons à prendre un petit déjeuner écossais dans un bed and breakfast avant de revenir au port prendre en photo les quelques eiders qui trainent par là.
Une responsable du Seabird Center nous aborde un peu avant dix heures. Elle parle le français et se dit désolée.
- "Vous n'avez pas reçu notre message envoyé hier ?"
- "Non, nous sommes sans internet depuis trois jours."
- "Oh ! Désolé. Le bateau a été annulé. Les conditions de mer ne sont pas bonnes ce matin. Il n'est pas possible de débarquer. Vous pouvez vous faire rembourser ou vous programmer sur un autre jour."
Elle nous indique le bureau où il faut nous rendre dès 10 heures pour indiquer notre préférence.
Les bateaux sont tous "full" aux dates que nous indiquons. Nous annulons, à regret, le débarquement prévu depuis six long mois et nous nous replions sur une sortie en mer d'une heure. C'est frustrant.
Le bateau est puissant. On nous indique qu'il est préférable d'attendre qu'il ralentisse pour prendre des photos. Il s'approche de la première des îles de North Berwick. Il s'agit de Craigleith dont le nom vient de l'écossais Creag liath qui veut dire "roche grise". North Berwick compte quatre îles avec Fidra, The Lamb et Bass Rock. C'est là que le bateau se dirige après avoir fait le tour de la roche grise.
Les anglais les appelle "Gannet" mais leur nom latin "morus bassanus" indique que l'ile de Bass Rock leur est liée. Ces oiseaux sont véritablement des fous. Ils plongent à plus de 100 km/h sur les bancs de poisson et remontent après être descendu à 6 ou 7 mètre et avoir englouti le poisson convoité. L'ile de Bass Rock accueille tous les ans entre 30 et 40 000 fous de Bassan.
Aller sur cette ile est le projet de beaucoup de photographes animalier. Il faut s'y prendre longtemps à l'avance pour réserver le débarquement. Le nombre de place et le nombre de jours autorisées au débarquement sont limités. L'annulation était possible, ils nous avaient prévenu.
Malgré les frustrations, à l'approche de l'île, la magie opère...